J’ignore si vous avez eu l’occasion de visionner la vidéo sur la préparation mentale, mais dedans je dis brièvement que mon grand-père, Henri Chipault, était l’un des fondateurs du PSG. Ainsi, dans ma famille, le foot a une place sérieuse. En tant que Parisienne pure souche, j’ai été traînée dès mes 8 ans dans les virages du parc des Princes. Quant à mon fils, il s’est assis dans les gradins du parc à ses 6 ans. Nous ne sommes pas pour autant des supporters fervents mais pour nous, « Paris est magique » !
Du sport, ça vous le savez, je tire la plupart de mes enseignements. Dans les livres et dans l’amour aussi, mais surtout dans le sport. Tout est dedans et même quand je m’en éloigne, une leçon me rattrape. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler – très rapidement – du match quart de finale de la Ligue des champions du 11 mars 2015, PSG contre Chelsea.
C’était parti pour être un match catastrophique. Les statistiques officielles étaient désastreuses. Très vite, les pronostics deviennent réalité.
À la 32e minute, le PSG joue à dix contre onze : le meilleur buteur Ibrahimovic est expulsé. À la 81e minute, on se prend un but. Le match semble plié, le moral est dans les chaussettes. 86eminute : corner pour les Parisiens, le score passe à 1-1 ; mais l’espoir est de courte durée car à la 96e minute, penalty, Chelsea récupère 2-1. Mais la 114e minute sera la décisive : corner pour les Parisiens et en dépit du gardien excellent, le score remonte : 2-2 !
Les Parisiens sont qualifiés.
Des histoires comme ça, il y en a tous les jours, sur tous les terrains du monde, quel que soit le sport.
Et il y en a chez tous les écrivains.
Parfois, les 85 premières minutes nous laissent penser que la messe est dite, que les carottes sont cuites. Vous pensez cela, vos supporters pensent cela, vos entraîneurs pensent cela.
Et c’est là, la plus grosse des erreurs : c’est de penser le futur comme s’il était déjà présent. Le sport enseigne la chose suivante : Tout peut arriver, rien n’est figé. Les 85 premières minutes ne disent absolument rien des dix dernières, c’est vous qui dites quelque chose des dix dernières. Mais vous, moi, les autres, qu’en savons-nous ?
Le point de départ de toute préparation mentale, c’est que seul compte le présent. Le passé est déjà fichu, on ne peut plus rien pour lui. Le futur n’existe pas, il n’est qu’une pensée.
Si vous ne connaissez pas le succès aujourd’hui, ça ne dit rien de demain.
Donc faites ce que vous devez faire : travaillez, progressez, recommencez.
Un jour, on ne sait pas pourquoi, on ne sait pas comment, tout s’alignera.
Commentaires
Soyez le premier à poster un commentaire !